On pourrait dire qu’ils sont des “épices” pour cocktails, saupoudrés pour perfectionner la saveur grâce à leurs arômes !
Comme c'est le cas pour beaucoup de vices, les amers étaient au départ un produit médicinal. L'origine des Bitters, ces mélanges alcoolisés composés d'herbes aromatiques comme la gentiane, la cassia, et l'écorce d'orange remonte à l'Égypte ancienne, où le vin était infusé d'herbes 🌿. Au Moyen Âge, la pharmacognosie (étude de la médecine d'origine naturelle) est entrée en collision avec l'alcool distillé facilement disponible. C’est ce qui a propulsé la popularité des combinaisons d'amers. Plus tard, comme pour beaucoup de campagnes de marketing, les allégations santé ont commencé à paraître un peu bizarres - les bitters pouvaient alors rendre la vigueur de leur jeunesse aux anciens, guérir le paludisme, etc... Mais heureusement pour toutes les personnes concernées, les amers ont fini par trouver leur chemin de l'armoire à pharmacie jusqu’à l'armoire à liqueur.
La variété dans les bitters est importante ! Il faut noter que les amers de cocktail - ceux qui se trouvent dans des bouteilles minuscules avec un compte-gouttes attaché au bouchon - ne doivent pas être confondus avec les amers potables. Les amers potables sont des liqueurs amères (aussi appelées Amari). Ils ne sont pas aussi forts que les amers de cocktail, ce qui signifie qu'ils peuvent être consommés en plus grande quantité (un petit verre plutôt que quelques gouttes 💦). C'est assez facile de faire la différence, car personne ne mettrait quoi que ce soit dans une si petite bouteille si vous deviez le boire tel quel. Bien sûr, si vous avez déjà essayé de boire des amers non potables comme l'Angostura en quantité, vos papilles gustatives pourraient bien se mettre en grève pendant une semaine ou deux ! Pas de danger, mais ce n’est pas pour autant que c’est un remède contre le paludisme !
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